Le Barça est-il invincible ?

Publié le par sport-debat

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Alors bien évidemment, le Barça ne remporte pas tous ses matchs et se trouve à 5 points du Real en championnat. Mais il n'y a aucun doute sur les deux équipes : le Barça est au-dessus ! Quand un match doit se gagner et qu'is font face à un adversaire qui veut contester sa suprématie, la machine de guerre se met en marche et là rien ne les arrete. Décryptons le jeu du Barça en 5 points 


 

 Le Barça confisque le ballon

On s’est habitué à une statistique pourtant effrayante. Le Barça compte une possession de balle moyenne qui oscille entre 60 et 70%. Son adversaire peut être Getafe, le Real Madrid, le FC Valence ou l’Inter Milan, rien n’y fait. Les joueurs de Josep Guardiola monopolisent le ballon. Il faut dire que chaque joueur jouit d’une protection de balle sidérante. Regardez bien et vous verrez à quel point il est difficile de déposséder du ballon les Dani Alves, Xavi, Andrés Iniesta, David Villa ou Lionel Messi. Les autres joueurs moins techniques comme Eric Abidal, Carles Puyol ou Javier Mascherano évitent tout risque inutile et ne connaissent ainsi que très peu de déchets. En football, il est difficile de marquer quand on n’a jamais le ballon. Dans la mesure où il colle aux pieds des Catalans, vous voilà bien avancé…

 

 

Les joueurs du Barça courent plus


Du moins c’est l’impression qu’ils dégagent. En fait, les Barcelonais courent autant que leurs adversaires, mais se fatiguent moins. Car monopoliser la balle et faire des appels pour créer le décalage est nettement moins usant psychologiquement que courir après le ballon, tâche dévouée aux adversaires du Barça pendant 90 minutes. Quand on prend du plaisir et qu’on gagne, le mental transcende le physique et les efforts sont atténués. Dans la mesure où leurs adversaires connaissent l’effet inverse, les Barcelonais donnent la (fausse) impression de parcourir beaucoup plus de kilomètres tout en étant beaucoup plus frais physiquement.

 

La défense du Barça est un mur


On vante souvent, à juste titre, l’attaque de feu de Barcelone. Mais il ne faut pas oublier que l’arrière garde veille. La défense catalane est un véritable mur. Ainsi, lorsque l’adversaire parvient à chiper le ballon aux artistes du milieu, il doit déborder des joueurs teigneux et athlétiques comme Carles Puyol, Eric Abidal, Dani Alves ou Gérard Piqué. Tout sauf une mince affaire. Victor Valdez commet de moins en moins de bourdes, et fait figure de dernier rempart.

 

Le jeu collectif catalan donne le tournis à l’adversaire


L’aspect le plus spectaculaire du jeu du Barça est bien évidemment son fameux redoublement de passes, plus connu sous le nom de « toque ». Une-deux, jeu en triangle, passes courtes ou transversales millimétrées, chaque joueur possède la capacité de combiner avec son voisin et à alterner avec le même bonheur jeu direct ou attaque placée. Ajouté à la capacité de chaque joueur de ne pas perdre le ballon, on obtient un collectif qui avance progressivement jusqu’aux buts adverses sous les yeux d’adversaires impuissants. Le troisième but contre la Real Sociedad en décembre dernier est un parfait exemple de ce jeu : Messi et Dani Alves remontent 40 mètres par un triple une-deux, au beau milieu de… 7 joueurs adverses !

 

Des joueurs monstrueux individuellement


Si vous réussissez à neutraliser le jeu collectif du Barça, et pour peu que vous ayez marqué en contre, vous allez avoir le réflexe de vous recroqueviller en défense. Seulement, il y a un problème : quand rien ne va, il y a plusieurs joueurs capables de changer la tournure du match. Xavi, d’une passe éclair, Andrés Iniesta, d’une percée décisive, Alexis Sanchez, d’une frappe soudaine, ou Lionel Messi, d’un coup de baguette magique, peuvent remettre leurs équipes sur de bons rails. Car si Barcelone brille grâce à son collectif, les individualités qui le composent sous tous des monstres capable de marquer en solitaire…

Publié dans Football

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